Rapprochement douteux par paronymie

Des paronymes sont des mots qui se ressemblent. Ici, le verbe conjugué au passé simple « périt » rappelle le patronyme de la personne décédée : Chuck Berry.

Le rapprochement est douteux car un jeu de mots sur la paronymie est peut-être malvenu quand il s’agit d’un décès.

Une petite métaphore

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« Faire maigrir les poubelles » n’est pas un animisme (ou personnification) car ici, les poubelles ne sont pas animées d’une volonté propre.

Il s’agit d’une métaphore (figure de remplacement qui consiste à remplacer une réalité par une autre, avec laquelle elle entretient un lien analogique) : les poubelles vont perdre en volume avec les mesures prises, comme quelqu’un qui fait un régime pour maigrir. (lire l’article)

Une cacophonie comme effet et non faiblesse de style

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Une belle petite cacophonie à Strasbourg.

La cacophonie (substantif féminin), du grec kakophonia, de kakos (« mauvais ») et phoni (« voix », « son ») est une dissonance phonique dans une musique, un texte ou un groupe de mots due à des liaisons difficiles à prononcer, ou à une succession rapide des mêmes sons ou des syllabes accentuées.

Contrairement à ce que laisse entendre sa définition, cette linguistiquerie doit être vue dans cet exemple non comme une faiblesse mais comme une figure de style, et cela pour deux raisons : elle a été produite volontairement et elle crée un effet de sens (dans ce cas précis, un effet hypocoristique).

Ambiguïté lexicale

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Dans la dernière phrase, le référent du pronom complément « le » est ambigu. Soit le référent est « femmes » (elles changeraient de sexe en exerçant leur métier), soit « gendarmes ». La seconde interprétation est plus vraisemblable, mais le référent suggéré est toujours le plus proche et encouragerait plutôt la première interprétation.

Ceci n’est pas une erreur logique, c’est une ambigüité lexicale

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Dans ces consignes, les nombres « suivants » correspondent aux nombres qui suivent le texte de la consigne.

L’élève a cru que les nombres suivants étaient ceux qui suivent ceux qui sont indiqués en chiffres. Le terme peut en effet être considéré comme ambigu. Cette ambiguïté lexicale donne lieu à une interprétation qui n’était pas celle qu’attendait l’enseignant. Cet exemple souligne l’importance de formuler les consignes sans ambigüité, par exemple : « Ecris ces chiffres en toutes lettres. »

Rapprochement douteux

Un ancien fossoyeur témoigne : « On boit tous les jours et toute la journée au cimetière, preuve en est les nombreux cadavres de boissons. » (lire l’article dans la DH)

L’association des cadavres de boissons et du cimetière semble peu judicieuse. Le syntagme nominal « les nombreuses bouteilles vides » aurait été plus attendu et aurait le mérite de ne pas créer d’effet comique non souhaitable dans ce contexte.

Ambiguïté lexicale

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L’ambiguïté lexicale est fréquente dans la langue, comme ici.

Le verbe « suivre » et le verbe « être » ont certaines formes conjuguées identiques.

L’ambiguïté est parfois regrettable, quand elle donne lieu à des malentendus. L’ambiguïté est alors involontaire, et considérée comme une faiblesse de style qui concerne le lexique.

En fait, une ambiguïté lexicale est levée par le contexte la plupart du temps.

Les défenseurs de l’orthographe traditionnelle, qui préfèrent par crainte du malentendu maintenir la différence orthographique entre « sur » et « sûr », ne sont probablement pas au courant de cela.