(photo prise dans le quartier du cimetière d’Ixelles)
Lexicisme de genre (un moto pour une moto? ) ou deux écarts d’orthographe grammaticale (il manque les marques du pluriel) ?
Dans cet exemple, « j’avais résonné » est employé à la place de « j’avais raisonné ». Il s’agit de deux participes passés (ou, plus scientifiquement, participes 2) qui sont des homophones non homographes (prononciation identique pour des graphies différentes). Les homonymes donnent souvent lieu à des erreurs linguistiques : un mot est mis à la place d’un autre. Cet écart lexical (ou lexicisme) est nommé : impropriété lexicale.
Dans la dernière phrase, le référent du pronom complément « le » est ambigu. Soit le référent est « femmes » (elles changeraient de sexe en exerçant leur métier), soit « gendarmes ». La seconde interprétation est plus vraisemblable, mais le référent suggéré est toujours le plus proche et encouragerait plutôt la première interprétation.
La « flémmite » est mot inventé pour signifier le fait d’avoir la flemme (mot familier pour un sentiment de paresse), construit avec une suffixation en « ite » (suffixe utilisé en médecine pour désigner les inflammations). On peut noter aussi dans le slogan une homéotéleute (mou/Nalu), qui est une rime en prose.
Dans ces consignes, les nombres « suivants » correspondent aux nombres qui suivent le texte de la consigne.
L’élève a cru que les nombres suivants étaient ceux qui suivent ceux qui sont indiqués en chiffres. Le terme peut en effet être considéré comme ambigu. Cette ambiguïté lexicale donne lieu à une interprétation qui n’était pas celle qu’attendait l’enseignant. Cet exemple souligne l’importance de formuler les consignes sans ambigüité, par exemple : « Ecris ces chiffres en toutes lettres. »
Accident/incident sont des paronymes, des mots de formes voisines mais de sens différents. Lorsqu’on utilise l’un à la place de l’autre, on commet une impropriété lexicale, qui est un type de lexicisme (faute de lexique). C’est bel et bien un accident qui a eu lieu et des personnes en sont mortes, non un incident (qui est défini comme un événement mineur).
Des paronymes sont des mots présentant des ressemblances morphologiques mais des sens différents. Lorsqu’ils sont confondus, ils donnent lieu à des impropriétés (type d’erreur lexicale consistant à utiliser un mot inadéquat dans le contexte). Dans cet exemple, le mot irruption est incorrect, il fallait écrire éruption.